LES YEUX DES TÉNÈBRES (DEAN KOONTZ)
Le résumé du livre
Tina Evans, ancienne danseuse de revue devenue chorégraphe de renom à Las Vegas, a perdu les deux hommes de sa vie. Son mari, Michael l’a quittée et son fils Danny, 12 ans, est décédé dans un terrible accident de bus. L’enfant ayant été atrocement défiguré, les gens des pompes funèbres ont déconseillé à Tina de le voir une dernière fois dans son cercueil. Elle ne peut s’empêcher de s’imaginer qu’il a peut-être survécu. Souvent, il lui arrive d’avoir l’impression de le revoir, de sentir sa présence en diverses circonstances. Bientôt des phénomènes étranges viennent confirmer cette impression. « Pas mort », écrit à la craie sur le tableau mobile de sa chambre d’enfant… Une impression de froid glacial… Des objets qui tombent, s’agitent, se déplacent sans raison… Des messages d’ordinateur appelant au secours… Tina Evans pourra bénéficier de l’aide de son nouveau compagnon, Elliott, avocat et ancien agent secret… Les évènements se précipitent… Qu’est-il vraiment arrivé à Danny ?
Ma critique
« Les yeux des ténèbres » est un thriller fantastique passionnant dont il est difficile pour ne pas dire impossible d’interrompre la lecture tant l’intrigue est pleine de suspens et de rebondissements en tous genres. Paru en 1981 en anglais et en 1990 en français, cet ouvrage qui n’a pas pris une ride vient d’être ré-édité par les éditions de l’Archipel alors qu’il était quasiment devenu introuvable même d’occasion tant l’actualité l’avait fait devenir « culte ». Dans cette étrange histoire, tout repose sur le paranormal, sur certaines capacités psychiques hors normes, sur la télékinésie, la télépathie et l’hypnose. La fin, qu’il convient de ne pas déflorer, est doublement époustouflante. Elle apporte une illustration étrange sur l’épisode « Coronavirus » que nous venons de subir. À quarante ans de distance, Dean Koontz, s’était vraiment montré incroyablement visionnaire. Dans une impitoyable guerre bactériologique, Chinois et Américains cherchaient à fabriquer, l’arme absolue, un virus mortel, le Wu-Han 400, contre lequel les humains n’arriveraient pas à produire d’anticorps. Qui a dit que poètes et écrivains étaient des devins et des prophètes ? Quoi qu’il en soit ce titre reste un des tout meilleurs du grand maître. On tremble, on vibre, on est en empathie constante avec cette mère tout en se posant un certain nombre de troublantes questions. Que demander de plus ?
Ma note
4,5/5