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L’ÂME DU MAL (MAXIME CHATTAM)

Le résumé du livre

En 1980, près de Miami, un petit garçon de 4 ans disparaît au rayon des jouets d’un supermarché. Il ne sera jamais retrouvé… De nos jours, à Portland (Oregon), Juliette Lafayette, étudiante en 4ᵉ année de psycho, rentre chez elle après avoir passé la soirée chez son amie Camélia. Mais au moment de monter dans sa voiture, elle s’aperçoit qu’un pneu est crevé. Un inconnu lui propose de l’aider et même de la raccompagner chez elle dans son pick-up. Juliette refuse, préférant continuer à pied. L’homme lui applique un tampon de chloroforme sur le visage et la kidnappe… Le jeune inspecteur Joshua Brolin et son assistant bedonnant Salhindro se retrouvent chargés d’une affaire difficile. Le corps d’une jeune femme a été retrouvée dans l’eau avec six sangsues dans les voies aériennes. Auparavant, deux autres avaient été retrouvées dans la rivière avec une marque à l’acide sur le front et les deux avant-bras sectionnés. Ainsi un même dangereux psychopathe, que les flics surnomment déjà « Le Bourreau de Portland », serait responsable de ces trois horribles crimes.

Ma critique

« L’âme du mal » est un thriller bien glauque et bien sanglant qui fait partie de la trilogie du Mal. On y retrouve tous les ingrédients habituels du genre, une accumulation de cadavres, des tortures et des mutilations bien barbares, un tueur en série malade mental sataniste et un pauvre flic qui patauge dans une enquête laborieuse. Avec toutefois quelques ingrédients supplémentaires qui font peut-être la différence, qu’il ne faut pas décrire pour ne pas déflorer une intrigue qui navigue parfois aux limites de la vraisemblance. Le style est fluide et la narration pleine de dialogues et de rebondissements, ce qui donne de la vie à l’ensemble et presque l’impression d’un « page-turner ». Seul bémol, l’auteur a beaucoup étudié les méthodes de la police scientifique en général et des profileurs en particulier. Résultat, il truffe son texte d’un tas de considérations techniques, chimiques ou autres qui ralentissent le rythme sans apporter grand-chose au lecteur lambda si ce n’est parfois une pénible impression de remplissage. De plus, la fin quasi ouverte incite le lecteur à se précipiter pour lire la suite, procédé commercial connu, mais toujours agaçant. Au total, un bon ouvrage de divertissement, sans plus. À déconseiller aux âmes sensibles, cela va sans dire…

Ma note

3,5/5

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