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K.O. (HECTOR MATHIS)

Le résumé du livre

Quelque part à Paris, Sitam, ancien barman, traine sa déprime et son ennui en compagnie de sa bonne amie Capu et de ses compagnons de galère Benji et Archibald. Apprenti écrivain, il peine à essayer de terminer son premier roman jusqu’au jour où Benji se fait surprendre par sa patronne alors qu’il tente de voler la caisse du bar où il travaille. Elle lui tire une balle dans le buffet. Témoins de la scène, Sitam et Capu s’enfuient en laissant leur copain pour mort puis disparaissent discrètement en Hollande pour se faire oublier. Sitam trouve du travail dans une imprimerie où il rencontre un autre Français, Lariol, grand spécialiste de charades, contrepèteries et autres jeux de mots. Il semblerait que cet original ait ses entrées chez un éditeur susceptible de s’intéresser au bouquin de Sitam. Mais la santé de ce dernier se dégrade très rapidement…

Ma critique

« K.O. » n’est ni un thriller, ni un roman policier, ni un roman noir (ou alors gris tout au plus). C’est plutôt une sorte de long monologue, une auto-analyse un tantinet thérapeutique et complaisante. L’auteur, Mathis, semble s’être beaucoup impliqué dans son avatar, Sitam (Mathis en verlan). Il s’épanche longuement sur son triste sort, pleurniche sur sa vie d’écrivain maudit et geint sur ses ennuis de santé. Les personnages secondaires manquent nettement de consistance. Ils sont insuffisamment décrits. On peine un peu à se les représenter. L’intrigue aurait pu être nettement plus travaillée. En dehors de la fusillade dans le bar, il ne se passe pas grand-chose. Le lecteur a même parfois une impression d’artificialité voire d’irréalité. Des attentats se produisent un peu partout en France et en Europe, mais on se sait pas qui fait quoi, comment ça se passe, au nom de quelle idéologie ces évènements inquiétants se produisent ou par quelles voies on va en arriver à la guerre civile. Seule information : les rues sont pleines de policiers et de militaires qui pratiquent des contrôles d’identité incessants. Est-ce dans cette forme d’indifférence, voire d’autisme que le lecteur doit trouver le côté poétique et musical vanté en quatrième de couverture ? Un premier roman qui ne vaut que par un style très célinien, tout en éructations, invectives et lamentations…

Ma note

3/5

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