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HISTOIRE MYSTÉRIEUSE DES TEMPLIERS (LAURENT DE VARGAS)

Le résumé du livre

Au Moyen Âge, l’ordre du Temple fut un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie dont les membres furent appelés les Templiers. Cet ordre fut créé à l’occasion du concile de Troyes, ouvert le 13 janvier 1129, à partir d’une milice appelée les « Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon ». Il se consacra pendant les XIIe et XIIIe siècles à l’accompagnement et à la protection des pèlerins pour Jérusalem. Il participa activement aux batailles qui eurent lieu lors des croisades et de la Reconquête ibérique. Afin de mener à bien ses missions et notamment d’en assurer le financement, il constitua à travers l’Europe chrétienne, un réseau de monastères appelés commanderies grâce à une grande quantité de dons de toutes sortes. Cette activité soutenue en fit un interlocuteur financier privilégié des puissances de l’époque, le menant même à effectuer des transactions sans but lucratif, avec certains rois ou à avoir la garde des trésors royaux. Après la perte définitive de la Terre sainte consécutive au siège de Saint-Jean-d’Acre de 1291, l’ordre fut victime de la lutte entre la papauté et le roi de France, Philippe le Bel. Il fut dissous par le pape Clément V le 13 mars 1312, à la suite d’un procès en hérésie. La fin tragique de l’ordre mena à nombre de spéculations et de légendes sur son compte.

Ma critique

« Histoire mystérieuse des Templiers » se présente comme un ouvrage de vulgarisation historique faisant la part belle à bien des hypothèses sur un pan de l’Histoire particulièrement propice à nombre d’élucubrations sans le moindre fondement. Laurent de Vargas pose les bonnes questions : « Les Templiers reniaient-ils vraiment le Christ ? Crachaient-ils sur la Croix ? S’adonnaient-ils à la sodomie ? Adoraient-ils le diable sous la forme d’une idole nommée « Baphomet » ? Etaient-ils devenus cathares ou mahométans ? Quand on sait que les aveux furent obtenus sous la torture et que de nombreux chevaliers revinrent sur ceux-ci, on peut en douter fortement. L’auteur reconnait lui-même l’absence de preuves, cela ne l’empêche pas d’évoquer les fantaisies d’un Gérard de Sède ou d’un Dan Brown avec entre autres l’histoire du Prieuré de Sion. Intéressant sans plus.

Ma note

3/5