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CES CHERS VIEUX MONSTRES (HOWARD WALDROP)

Le résumé du livre

Employé par la Machine, un jeune Juif abat d’un coup de révolver un colonel de cosaques aux abords d’un village polonais en 1881. Puis il repart en 1348, en pleine peste noire, pour empoisonner un puits en y jetant le cadavre d’un cheval… Hudson, un savant fou, tente de transformer un homme en gorille que Tulez, son assistant, s’amuse à asticoter à l’aide d’un aiguillon électrique… Quelques lutteurs japonais s’affrontent dans un tournoi de sumo. L’un d’eux use d’un subterfuge imparable : il exhibe un hamburger au nez de son adversaire végétarien… Pour les neptunistes, la Terre n’était au début qu’un très vaste océan. Pour les vulcanistes, seuls les volcans ont façonné la Terre. De leur rencontre résulte un congrès des plus mouvementés… Des insectes géants et toutes sortes de monstres venus de l’espace ont envahi notre planète… Deux groupes d’apprentis rockers, les Kool Tones et Bobby & the Bombers doivent s’affronter. Le sort prévu pour les perdants sera plutôt désagréable… Un pharaon, recréé par manipulation génétique, repart dans le passé parachever un mystérieux événement qui s’est produit 5000 ans plus tôt… Une femme participe à un concours d’engins agricoles un peu particulier… Trois robots, Don, Dink et Mik, inspirés de Donald, Dingo et Mickey, partent à la recherche des derniers humains…

Ma critique

« Ces chers vieux monstres » est un recueil regroupant 10 nouvelles de science-fiction et de fantastique assez divertissantes mais pas particulièrement originales. Publiées en 1990 chez nous, elles ont été écrites dans les années 70 à 80. Elles portent toutes la marque de l’époque. Chacune est présentée dans son contexte, c’est-à-dire souvent des œuvres pour petites revues éphémères et dans quel esprit elle a été écrite. Waldrop ne cache pas qu’il s’est largement inspiré des films d’horreur des années 50/60 avec leurs monstres grand-guignolesques et leurs décors de carton pâte, mais aussi des musiques de l’époque et tout particulièrement du doo-wop, un rock uniquement vocal, sans oublier un détournement des personnages de Walt Disney ou un détour dans l’histoire de l’Egypte ancienne. On aura compris qu’il fait feu de tout bois, ce qui donne un ensemble assez disparate et même de qualité inégale. En quatrième de couverture, on parle d’un âge d’or de la science-fiction. Si c’est le cas, le moins qu’on puisse dire c’est que l’or a mal vieilli, qu’il s’est même plutôt terni.

Ma note

3/5