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GUERRES ET MENSONGES (SYLVAIN LAFOREST)

Le résumé du livre

L’Histoire, telle qu’elle est enseignée à l’école et même à l’université, a plus à voir avec un joli récit épique qu’avec la triste réalité. Depuis la « Guerre des Gaules », on savait déjà qu’elle était écrite par les vainqueurs. Avec Sylvain Laforest, parti en exploration sur les traces de devanciers comme Carr et Sutton, dans ses coulisses les plus secrètes, on découvre que depuis 1773 (au moins), des entités cachées aux yeux de tous ont eu bien plus de responsabilités dans le déclenchement des conflits que les grands personnages de l’Histoire. Ainsi Napoléon, Hitler, Staline et tant d’autres n’auraient été que des marionnettes aux mains des grands banquiers internationaux. Depuis la Révolution française jusqu’à la crise du Covid en passant par les deux guerres mondiales, la guerre d’Indochine, les révolutions arabes et les conflits au Moyen-Orient, toutes ces guerres sans aucune exception ont été motivées par d’autres raisons que celles qu’on nous a présentées. Autant dire qu’on nous a menti effrontément. Comme dirait la chanson, « on nous cache tout, on nous dit rien » !

Ma critique

« Guerres et mensonges » est un gros essai historique et géopolitique qui se dévore comme un page-turner tant le lecteur en apprend de belles au fil de ses 474 pages. Quelques exemples : Marx, penseur du communisme, et Ritter, inspirateur du nazisme, furent tous deux financés par la maison Rothschild. Sur les 39 signataires de la déclaration d’indépendance américaine, 13 étaient franc-maçons de haut rang. Un banquier suisse nommé Perregaux arma le peuple le 13 juillet 1789 avant de financer le coup d’Etat du 18 Brumaire. Henry Ford fut l’inspirateur et un des mécènes d’Hitler. Prescott Bush, ancêtre de la dynastie célèbre, finança le parti nazi, tout comme Rockefeller, J.P. Morgan et nombre d’autres banquiers de Wall Street. En Afghanistan, sous le régime taliban, et avant l’arrivée des troupes américaines, la production de pavot (pour l’opium et l’héroïne) était de 185 tonnes. En 2016, elle avait augmenté de manière exponentielle jusqu’à atteindre 4800 tonnes. Une Au total, un ouvrage passionnant, une thèse solidement étayée par un arsenal de références présentée à la fin, que les tenants de la pensée unique classeront comme « complotiste ». Présentation impeccable (belle couverture, papier de qualité) un peu gâchée par quelques coquilles et par un style approximatif (mauvais emploi du conditionnel, « si j’aurais… », « s’accaparer du marché » et autres « américanismes », comme « globalisme » (mondialisme), « banquerie » (?), parachutisme (parachutage) ou « moto » pour « leitmotiv ») qui seront aisément pardonnés à ce journaliste canadien courageux qui a le mérite de participer à notre éveil collectif.

Ma note

4/5

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