BUSHCRAFT, LE GUIDE DU BIVOUAC POUR CUISINER EN PLEINE NATURE (DAVE CANTERBURY)
Le résumé du livre
Vivre au plus près de la nature procure souvent un sentiment de bien-être. Pour le citadin pris entre béton et goudron, c’est toujours un plaisir et un certain dépaysement de randonner, de bivouaquer et de cuisiner quelque temps à l’extérieur. Et même de se sustenter de ce qu’il peut éventuellement trouver à disposition. Selon les saisons, quelques cueillettes sont possibles (châtaignes, glands, baies sauvages, champignons, ail des ours), mais chasse et pêche peuvent se révéler aussi réglementées qu’aléatoires. Se déplaçant à pied et ne disposant que d’un sac à dos, notre chasseur-cueilleur 2.0 se retrouve également limité par le poids qu’il peut transporter. D’où la nécessité de fabriquer, avec ce qu’il trouve sur le terrain, le matériel ou les ustensiles nécessaires à son projet. Mais quels sont ceux qu’il doit impérativement emporter, ces cinq objets de survie indispensables au bushcrafteur ? Quels habits emporter ? Quel sac à dos ? Quel matériel de couchage, de cuisine, de chasse, de pêche, etc ?
Ma critique
Relativement bien illustré de dessins et croquis, cet ouvrage peut être d’une certaine aide pour qui veut se lancer dans cette aventure en milieu naturel, en autonomie et en toute saison. Il fait suite à un autre titre éponyme, plus général, celui-ci s’attachant plus à la cuisine en plein air, mais présentant aussi d’autres aspects de cette discipline assez récemment venue d’outre Atlantique. Selon la définition de Wikipédia, « le bushcraft, plus rarement woodcraft, ou art des bois, est une activité de loisir qui consiste à mettre en pratique des compétences et connaissances permettant de vivre de manière agréable dans la nature, en la perturbant de façon minimale et de la manière la plus autonome possible. ». Un certain nombre de notions et de réalités restent cependant très américaines (animaux, plantes, environnement, réglementations). L’éditeur aurait pu proposer, ne serait-ce qu’en notes de bas de pages, des « adaptations » ou explications pour le public et l’environnement européen, en ne se contentant pas de simplement traduire un texte intéressant, bien écrit et sans doute très utile à qui voudra se lancer à vivre ainsi quelques jours ou plus dans la nature. À noter également la présence de nombreux « Trucs et astuces du Bushcrafteur » parfois peu connus comme ce thé d’aiguilles de pin obtenu en plongeant de jeunes pousses d’épicéa, pin, sapin ou mélèze, mais non de thuya (toxique) dans le l’eau bouillante ou comme ce filtre à eau monté avec les moyens du bord (herbes sèches, charbon de bois, cailloux et sable fin avec éventuelle adjonction d’un filtre à café en papier).
Ma note
4/5